Avec peu de volonté , La pauvreté peut-être vaincue (Reportage au cœur du monde rural)

L’approche de la sécurité alimentaire et de la nutrition fondée sur les droits humains a été adoptée par un nombre croissant d’acteurs nationaux et internationaux, avec une attention particulière portée sur la promotion et la protection du droit à une alimentation adéquate. En réalité, les actions et décisions politiques qui ne tiennent pas compte des obligations en matière de droits humains comptent parmi les causes principales de la persistance, et même de l’augmentation de la faim dans le monde.

En vertu du droit international des droits de l’Homme, les États doivent prendre des mesures en faveur de la réalisation progressive du droit à l’alimentation avec le maximum de ressources disponibles pour protéger contre la faim et la malnutrition, les personnes habitant sur leur territoire.

Suite aux leçons apprises lors de la mise en œuvre des Directives sur le droit à l’alimentation, la FAO avait proposé d’utiliser les principes PANTHER pour l’application de l’approche fondée sur les droits humains lors de l’élaboration de stratégies relatives à la sécurité alimentaire et à la nutrition à tous les niveaux et à toutes les étapes du processus.

PANTHER étant un acronyme en anglais des termes :

Participation, Responsabilité, Non-discrimination, Transparence, Dignité Humaine, Autonomisation et Primauté du Droit.  

Dans le cadre de ses activités de reportage, une équipe d’AIDES-TV a accompagné du 27 Février au 09 Mars 2018, une mission de Partenaires Techniques et Financiers de la République Islamique de Mauritanie dans les wilayas de l’Assaba et du Brakna.

Cette mission entre dans le cadre des actions de suivi et évaluation du Projet de renforcement de la résilience des communautés face à l’insécurité alimentaire à travers l’appui aux groupements féminins. Appui obtenu grâce à :

  • La Mission de Coopération Allemande (giz),
  • La mission de Coopération de l’Union Européenne en Mauritanie,
  • le programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) à travers son programme de microfinance dénommé Small Grant Project (SGP)

Ce programme qui fait partie des mesures d’adaptation aux changements climatiques a bénéficié aux localités de:

  • Neïmouss et Namouss dans la commune de Lweïssi, Moughataa de Barkéol, Wilaya de l’Assaba
  • AZREG AYNE, dans la commune de Diélouwar, Moughataa de Male, wilaya du Brakna.

Présidés par les autorités administratives assistées des Maires des communes, ces ateliers ont été pour les groupements féminins, mais aussi l’organisation e la société civile qui les encadrent, l’occasion d’échanger d’expériences quant  à la manière dont ils se sont servis des ressources financières et matérielles qui ont été mises à leur disposition.

A micro de l’équipe de reportage d’AIDES-TV, les bénéficiaires des localités de Noueimiss et Namouss ont loué cette initiative qui, selon eux leur a parmi de se doter, non seulement de moyens pour travailler, mais aussi de connaissances sur la manière de s’en servir de manière rationnelle.

Arrivé à la localité de Tifagh, notre équipe a rencontré d’autres femmes bénéficiaires d’appui qui ont profité de notre micro pour remercier les organisations qui les ont appuyés aussi bien sur le plan technique mais aussi et surtout financier.

A lebhaire, les échanges ont porté sur la nécessité de protéger l’environnement. A c sujet, les bénéficiaires que notre équipe de reportage a rencontré ont rappelé l’importance de l’arbre et leur engament à contribuer à la restauration et à la protection des différentes espèces

Toujours à Lebhaire, un contraste a attiré l’attention de notre caméraman. Il s’agit d’un marigot logé entre des pierres et des dunes de sable, où les populations pratiquent la pêche. Au micro d’AIDES-TV, ce pêcheur affirme qu’il s’en sort bien car, à chaque sortie, il revient avec une quantité de poisson dont une partie est destinée à la consommation familiale, une deuxième partie à la vente. Il lui arrive aussi de rendre service à des voisins nécessiteux en leur offrant quelques poissons. Selon lui, parfois aussi il y a un excédent qui est découpé, desséché et conservé pour les périodes de soudure.

A AZREG AYNE, dans la commune de Diélouwar, Moughataa de Male, wilaya du Brakna, les activités des ateliers ont consisté à:

  • Renforcer les capacités de gestion des comités villageois et des ONG partenaires
  • Préparer le retrait et la prise en charge des aspects communication

Parmi les actions réalisées par les partenaires, il y a la protection des jardins maraichers des coopératives avec des clôtures en grillages et la mise en place de mise-en-défend.

Notre équipe a profité de l’occasion pour rencontrer une environnementaliste spécialisée dans la gestion des ressources naturelles qui a expliqué une technique simple de fabrication de pesticide bio à partir du Tabac, du savon et du piment ou encore à partir de feuille de Nîmes.

L’équipe a également rendu visite à des populations riveraines d’un grand marigot à coté de Diélouwar où elles pratiquent la pêche.

Selon ces populations, l’eau du marigot était à un moment limpide. Mais suite à des pluies diluviennes, les eaux de ruissellement venues du sud ont apporté de la boue qui a rendu l’eau jaunâtre. Elle n’est pas consommée par les humains mais, est utilisée pour arroser les champs ou abreuver les animaux.

Partagez sur :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *