Vidéo : Non aux Violences basées sur le genre

En ce début du 21ème siècle, la défense et la protection des droits humains devait être l’affaire de tous et de toutes. En effet, certain pays notamment africains ont ratifié les différentes conventions internationales et régionales interdisant les Violences Basées sur le Genre. Mais rares sont ceux qui ont légiféré là-dessus, pour ne pas dire aucun.

Qu’elles soient économiques, sexuelles, physiques, administratives, verbales ou autres, les Violences Basées sur le Genre font partie des violations de droits les plus fréquentes dans le monde. Eh pourtant, aussi bien au niveau international que national, des politiques et programmes sont conçus pour les éradiquer.  C’est le cas notamment des Objectifs du millénaire pour le développement, la Convention sur l’Elimination de toutes Formes de Discrimination à l’Egard des Femmes (CEDEF), etc…

En 2014 et 2015, l’UNESCO travaillait déjà sur la mise en lumière des carences dans l’application du droit sur les questions liées aux genres, et qui portent atteinte aux droits des femmes et des filles.  A ce sujet, on ne peut ne pas parler du Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) qui est l’un des principaux organismes des Nations Unies qui s’est donné comme mission

  • de défendre les droits de la femme,
  • de faire progresser l’égalité des sexes
  • mais aussi d’œuvrer pour leur autonomisation.

En Mauritanie, différents textes internationaux comme la Convention sur l’Elimination de toutes les Formes de Discrimination à l’Egard des Femmes (CEDEF) ont été ratifiés. Au niveau  national aussi, d’autres textes ont été élaborés et adoptés par les pouvoirs publics tels que :

  • le Système National d’Institutionnalisation du Genre (SNIG),
  • Le code du statut personnel qui limite l’âge de mariage à 18 an et exigent le consentement des conjoints,
  • L’ordonnance 2005- 015, portant protection pénale de l’enfant

Malgré tous ces engagements pris par les pouvoirs publics et les actions de sensibilisations menées par les organisations de la société civile, il y a la persistance de ces pratiques traditionnelles néfastes.

Les principales raisons étant:

  • un retard dans le changement des mentalités des communautés
  • mais aussi de mauvaises interprétations de certains textes religieux.

Les 17 et 18 Octobre 2018 AIDES-TV a couvert, à Nouakchott l’atelier de Formation sur la mise en place et le fonctionnement des plateformes multisectorielles de prise en charge des Violence Basées sur le Genre, organisé par le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) en collaboration avec le Ministère des Affaires Sociales, de l’enfance et de la Famille

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