Le Droit est l’ensemble des règles qui organisent la société, raison pour laquelle il n’est pas statique, mais évolue avec la société. il peut servir à des changements, à des progrès, à libérer des énergies sociales en faveur des causes dignes, et à donner pouvoir aux groupes désavantagés dans la société.
La loi peut être utilisée convenablement pour établir la justice sociale, l’égalité, la participation et l’autonomie ;
Et pourtant, le droit de participation aux affaires publiques est prévu à l’art 21 de la Déclaration Universelle des Droit de l’Homme et réaffirmé à l’article 25 du pacte International relatif aux Droits de Civils et politique et à l’article 13 de la Charte Africaine des Droits de l’ Homme et des peuples ;
Mais il y a déficit en information juridique des populations et la participation, comme concept clef du développement, fait aussi défaut.
Pour jouir du droit au développement, ce concept peut et doit aider les populations à accéder aux ressources juridiques nécessaires. Raison pour laquelle, depuis un certain temps, des organisations de la société civile travaillent pour mettre en place ce qu’il est convenu d’appeler un réseau de para-juristes qui ne sont pas des professionnels de justice, mais des animateurs, facilitateurs qui disposent de connaissances en droits et de compétences pour pouvoir assister les populations dans la recherche de solutions aux problèmes d’accès à la justice.
Pour pouvoir mener à bien leurs mission, ces para-juristes ont bénéficié d’une série de sessions e formations notamment en droits humains en techniques de communication et de plaidoyer. Le plaidoyer étant une façon de réclamer ses droits de manière pacifique, donc sans violence. Ce, grâce à un appui financier et matériel de d’American Bar Association Rul of Law Initiative (ABAROLI) en Mauritanie. C’est le cas des organisations comme:
le Consortium des Organisations de la société civiles composées de
- L’Association mauritanienne des Droits de l’Homme (AMDH)
- l’Association des Femmes Chefs de Familles (AFCF)
- l’Initiative de Résurgence Abolitionniste (IRA)
Pour sa part, la Mission de Coopération Allemande (GIZ) œuvre, avec le Ministère de la Justice à l’élaboration d’un statut et d’un code de conduite du para-juriste. Pour ce faire, elle a envoyé une mission d’experts sur le terrain pour s’enquérir de la situation, avant de faire valider le travail par l’ensemble des organisations de la société civile
Photo-reportage : Malal Samba GUISSE